Créé en 1998 par Jean Louis Lapeyre, bien plus qu'un musée, c'est une cabane aux trésors ! Véritable mémoire de notre patrimoine gascon et des métiers d'autrefois, l'écomusée regroupe un peu plus de 600 outils et objets utilisés...
Assurément, vous serez séduits par ce petit musée typique du Port Ostréicole de Taussat les bains. L'écomusée Gardarem est situé au numéro 2 de l’allée des Cabanes à Lanton. Mémoire vivante de notre patrimoine gascon et des métiers d’autrefois.
Une ballade sympa dans le temps, l’histoire, la forêt, les parcs à huîtres les marais salant…elle s’adresse à tous, jeunes et moins jeunes, habitants de la région, vacanciers ou estivants de passage..
Entrée graduite pour les samedi et dimanche
30 € pour les groupes sur RDV
Même si les huîtres existent depuis l'antiquité, ce n'est qu'au XIXème siècle que l'ostréiculture naît réellement et connaît son essor. Jusque-là tout le monde pensait que les bancs d'huîtres naturelles étaient inépuisables. Avec le développement des transports, et un engouement grandissants pour les huîtres, à qui l'on prête des vertus aphrodisiaques, la première réglementation apparut en 1849. Jusqu'à présent, la culture des huîtres était essentiellement sauvage, Napoléon III, souhaitait réglementer la production, apparition des premiers parcs, visant à mettre à l'abri les huîtres des prédations, et à maitriser leur renouvellement...
Le "résinier" ou "gemmeur" était la personne qui s'occupait de récolter la résine sur les pins, en faisant des saignées dans l'écorce, le précieux nectar s'écoulait dans les pots de résine. Nos ancêtres "Gemmeurs" présents de la seconde moitié du XIXème siècle jusqu'à la fin des années 80, multipliaient ces opérations sur 5 000 à 8 000 arbres composant ces parcelles ou celles des propriétaires.
La résine à l'époque était très convoitée, puisqu'elle servait à de nombreuses applications (à 80% essence de térébenthine, colophane, brai, balle de ping-pong, magnésie…etc)..
Toutes ces utilisations, donnaient à la résine, cet aspect incontournable et indispensable à l'économie locale ce qui valut au "pin" d'obtenir le surnom "d'arbre d'or".